En avril...
« JULIETTE :
Veux-tu donc partir ? Le jour n’est pas proche encore : c’était le rossignol et non l’alouette * dont la voix perçait ton oreille craintive. Toutes les nuits, il chante sur le grenadier là-bas. Crois-moi, amour, c’était le rossignol.
ROMÉO :
C’était l’, la messagère du matin, et non le rossignol. Regarde, amour, ces lueurs jalouses qui dentellent le bord des nuages à l’orient ! Les flambeaux de la nuit sont éteints, et le jour joyeux se dresse sur la pointe du pied au sommet brumeux de la montagne. Je dois partir et vivre, ou rester et mourir. »
William Shakespeare, Roméo et Juliette, acte III scène 1, traduction de François-Victor Hugo
* Ouais, d'accord, peut-être que j'insiste un peu....
** à peine...