Anthologie des Utopiales 2013
Je suis fière comme un pou teigneux et galeux : l'antho des Utops vient de sortir.
Le sommaire est juste vertigineux.
Aux invités, les honneurs donc :
du côté anglo-saxon, jamais je n'aurais rêvé seulement me retrouver imprimée aux côtés de légendaires auteurs tels que Norman Spinrad (Rock Machine mon amour), William Gibson (Compte Zero, gnihi) ou Orson Scott Card (Une planète nommée Trahison reste un de mes grands éblouissements d’ado)* ou bien de très grands « jeunôts** » tels Peter Watts (Starfish) et Ian Mc Donald (Brazyl).
Le germanophone de la bande, Andréas Esbach m’illumina jadis avec Des milliards de tapis de cheveux et Le dernier de son espèce. Son dernier roman est en bonne place sur mon PAL***
Du côté francophone, j’attends avec impatience de lire La Grenade au bord du ciel de Sylvie Lainé qui est sans doute à ce jour notre meilleure novelliste française et dont je regrette souvent qu’elle se fasse rare ces derniers temps ainsi que notre collègue canadien Jean-Louis Trudel dont je ne connais pas le talent de nouvelliste bien qu’il en ait fait paraître plus d’une centaine, ai-je appris récemment.
Les autres : Stéphane Beauverger, Lucas Moreno ,Jean-Pierre Andrevon Thierry Di Rollo et Thomas Day sont bien entendu également talentueux et conformes à leur réputation.
Quant à moi, j’ai envoyé Navarre se faire rôtir dans l’espace et il n’aime pas ça, même s’il trouve quelques consolations dans les bras d’un hermaphrodite aussi arriviste et retors que beau à mourir.
Ce sera, je pense, l’avant-avant-dernière aventure**** isolée de Navarre, hors les romans qui paraîtront peut-être un jour…
Quoi qu’il en soit cette nouvelle est dédiée à la famille la plus héroïque de l’espace : les Agnelli***** qui tournent encore dans mon cœur…
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* Mon côté « princesse Disney » (« c’est un rêve d’enfant qui se réalise ») est assez peu prononcé, vu qu’enfant je rêvais d’être ingénieur en fusée et pas auteur de SF.
(Une clé à molette et de l’huile de vidange ça se porte mal avec la robe en soie et l’inspiration à fleurettes)
** Ceci est très relatif^^
*** Sisi, moi j’assume.
****(J’en ai deux autres dans les tuyaux, puis j’arrête.) (Il faut toujours s’arrêter quand ça continue de nous faire plaisir!)
(C'est Philippe Boulier qui va être content ! ;) )
***** La Station de l’Agnelle, Jean-Claude Dunyach, éditions l’Atalante.
****** Et pardon à Rozenn Illiano pour le massacre de sa merveilleuse illustration de Navarre..