C'est une chanson... galactique
C’est un poème* dont j'ai oublié l'auteur, que j’aimais, qui me fait penser au space op (Eh oui) mais que j’ai oublié et le net avec moi apparemment :
Il faudrait le courage de partir pour partir vers les villes dont les noms éclatent dans les livres comme des feux de Bengale
Santiago du Chili, Cristobal, Agadir
Ou vers les ports d’oubli, escales d’univers
Copenhague, Vancouver, ou Anvers
Il faudrait le courage de partir pour Anvers
Et là…
Entre deux verres de …**, bercé par cette langue étrange et gutturale que l’on ne comprend pas
Rêver comme un gamin
Dans les grands yeux d’eau grise d’une fille nordique
Au voyage de demain
Vers les mers australes
Que l’on ne verra pas
Sur toutes les moleskines
Des cafés dans les ports, les marins ont rêvé
D'un jardinet d'azur entouré de glycines
Qu'ils me donnent leur place !
Le café crème attend dans les bistrots
D'Ivry, de Vitry, de Grenelle
Avec les croissants chauds
Le journal du matin où le monde assassine
Et la mince gamelle
Qu'on emmène à l'usine
Pour manger son fricot
Qu'ils me donnent leur place !
Dans les flancs d'un cargo
Qui descendrait l'Escaut
En donnant de la bande
Qu'ils me donnent leur place !
Et là…
Assis sur un cordage
Les yeux en contrebande
Je laisserai filer en rêvant d’abordage
Loin, bien loin derrière moi le… ***désolé
Des jours irrémédiables
Le cœur aux cent mille diables
* Yves Montand l’a chanté jadis.
** et *** oublié