Destination Univers strikes back VI : une lune pour Aurélie Ligier

Publié le par Jeanne-A Debats

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Qui êtes-vous ?


Je suis une jeune auteur* qui s’essaye aux genres de l’imaginaire depuis 2005. La période d’essai ayant été concluante, je pense continuer dans cette voie encore un peu.

J’ai commencé à écrire pour répondre à des appels à textes lorsque j’ai appris qu’ils existaient. Jusque-là, j’écrivais de manière solitaire, ça a été mon premier pas vers la publication.

J’ai eu la chance de voir l’un de mes deux premiers textes accepté, ce qui m’a encouragée à continuer. Par la suite, plusieurs de mes nouvelles ont été publiées en webzine, fanzines et quelques anthologies (Chez Parchemins et Traverses, Malpertuis et Dreampress notamment).

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Et le space op, pour vous, ça se mange ?


Mmmm. Le space op, c’est comme une boîte de chocolat…

J’ai découvert le genre avec des films comme Star wars bien sûr, mais aussi 2001 l’Odyssée de l’espace, Explorers et même Star Trek en Allemagne – et en allemand ! - durant un été. J’avoue que l’intrigue m’avait paru assez obscure, mon niveau d’allemand y est sans aucun doute pour beaucoup.

Je suis restée très marquée par le cinéma SF des années 80, avec des films pour enfants/ado comme DARYL, Short circuit et les grands films de Spielberg que tout le monde a vus dix fois.

La littérature SF, je m’y suis mise plus tard, avec Dan Simmons (dont je connais d’ailleurs davantage les nouvelles fantastiques), Jack Vance et plus récemment Peter Watts et Richard Morgan. Je lorgne aussi pas mal du côté des auteurs français et je pense me laisser tenter prochainement par Arnaud Duval (Les Pousse-Pierres) et Loïc Henry (Loar).

Bref, le space op, ça se mange et surtout ça se digère très bien.

Mais jusqu’à récemment, je n’en avais quasiment pas écrit. Une seule de mes nouvelles appartient vraiment au space op et traîne encore sur le net avec une faute d’orthographe honteuse.

Comme je suis plutôt omnivore, je mange aussi pas mal de fantasy et de fantastique et mes nouvelles publiées se rattachent davantage à ces deux genres. Je fais selon le moment et mes envies.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?


J’ai aimé le défi que représentait Destination Univers. Outre la chance d’être peut-être publiée aux côtés d’auteurs professionnels, le fait de travailler sur du space op m’a plu immédiatement.

J’étais dans une période très axée sur le fantastique et les zombies en particulier (c’est mon côté monomaniaque, je rattrape mon retard sur des thèmes que je connais peu et j’y vais à fond).

L’image de centaines de milliers de corps, pas tout à fait vivants ni morts, flottants dans l’espace, m’a d’abord effleurée.

Comme je commençais tout juste à refaire un peu de sport à l’époque, je suppose que c’est ce qui m’a poussée à inclure la course dans cette nouvelle.

J’avais donc l’idée en tête et je savais ce que je voulais faire de cette nouvelle. Quand je me suis aperçue qu’il ne me restait que cinq jours pour l’écrire, la faire bêta-lire et lire à mon tour (c’était le deal pour pouvoir soumettre), j’ai hésité à participer. Je suis contente d’avoir tenté le coup.

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Vos projets, pour finir ??


Beaucoup de corrections. Je corrige deux romans en parallèle en ce moment, un de science-fiction (avec un aspect fantastique) "Anthracite Park" et un de fantasy (un second tome).

Le premier tome de cette trilogie de fantasy « Le fils de Poséidon » est actuellement en recherche d’éditeur.

En parallèle, j’ai commencé mon cinquième roman « Renfields », du fantastique pur cette fois.

Après celui-ci j’ai encore pas mal de projets en carton, les idées ont tendance à venir plus vite que je n’écris.

 

Merci pour cette interview !

 

 

 

 

 

 

 

* Niet Gospodja^^

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