Le laser de Cendrillon
Un des vagues avantages à la profession d'écrivain réside en ceci que les gens vous pardonneraient de vous habiller avec un bidon d'essence et un casque de pompier. On est artistes, s'pas, on est censés être des clowns. Donc ça choque personne. Et même les gens s'y attendent.
Quoique.
Je me souviens d'un jeune gars qui avait été un peu soufflé lors d'une rencontre à Antony parce qu'à sa question :
-- Vous vous habillez comme ça en classe ?
J'avais répondu, jetant un rapide coup d'oeil à mes bottes laine et cuir, mon slim cuir et mon manteau blanc chiné :
-- Je portais déjà ça hier en tout cas...
Grand silence, coup d'oeil à ma collègue dans son tailleur qui sourit bravement.
Bref.
Certains d'entre nous se baladent avec des chapeaux, des lunettes noires (moi aussi mais j'ai un certificat médical), déguisés en princesses médiévales, ou en stormtroopers.
Moi, j'ai un tropisme avec les chaussures.
J'adore ça. J'en ai des dizaines de paires et c'est la seule vue de l'univers que je dois partager avec Cory Aquino*. En outre, mon appartement est tout petit ; aussi quand je parle de ma boîte à chaussures, faut-il prendre la chose assez littéralement.
Voici ma dernière folie.
Avec ma robe de pompiste de l'espace, elles seront sublimes, tout simplement sublimes. Et ce sont des Irregular Choice, grand merci à Ophélie Bruneau qui m'indiqua cette marque fantastique ce qui est bien le moins pour une auteur de Space Op.
* Pour le reste, sans connaître la dame, j'affirme sans crainte que nous croisons dans des galaxies opposées.