les sanglots longs de Ségolène...
Je ne vous remercie pas Madame Royal !
Vous me posez un problème de fond avec vos larmes de crocodile.
On peut voir la situation sous deux angles.
Angle 1 : vous vous êtes ridiculisée, transposant par vos gros sanglots* ce qui aurait dû être et rester politique** en problème affectif grave de midinette déçue.
Franchement :
"Ouin, j'ai perdu, c'est trop pas juste."***
À votre âge !****
Voyons !
Ce faisant, merci d'apporter de l'eau au moulin selon lequel les femmes, dirigées par leurs glandes et non par la raison, seraient décidément peu à même de diriger un pays, puisque sous le coup de l'émotion, elles seraient capables de n'importe quoi.
Angle 2 : vos pleurs et votre émotionitude démontreraient au contraire l'implication forte des femmes dans la scène politique et leur capacité à envisager les choses sous un éclairage humain.
J'ai beaucoup de mal à décider.
N'empêche, je penche fortement vers l'un plutôt que l'autre, désolée.*****
Enfin, il nous reste toujours l'Angle Mort, mais ça... c'est de la science-fiction !
* ...longs des violons de l'automne comme dit quelque part.
** C'est à dire à mon sens, tourné vers le bien collectif commun et donc dirigé par... ?
Le cerveau tout entier !
(Notamment le cortex préfrontal, merci, et pas seulement l'hypothalamus.)
*** Et le numéro "Je couine parce que je suis tellement déçue à cause de toute cette merveilleuse implication des militants en ma faveur qui se trouve battue en brêche, c'est trop pas juste pour eux les pauvres gens, ils se sont tellement donnés" ne marche pas sauf avec les débiles, je vous jure.
****Le même que le mien.
***** Et ça fait super mal de pencher vers un angle.