Qui nous racontera le futur ?
Désormais ?
Hier, à la Médiathèque François Mitterrand de Clamart, à deux pas de l’endroit où le célèbre attentat n’a pas eu lieu dans notre ligne temporelle, « Nous, le peuple de Science-fiction » étions réunis sous l’égide œcuménique de Jean-Luc Rivera pour rendre hommage à l’un d’entre nous, trop tôt disparu.
Angua & Yannick & Tofu
Jeam (et Mireille Rivalland au fond)
Sandrine
Roland C. Wagner était donc dans tous les esprits et sur toutes les bouches tandis que les intervenants se succédaient pour raconter tel souvenir, telle première rencontre, telle blague de Roland.
Alvaro's & Marlin
Nos amis, ses collègues et éditeurs, nous ont rappelé ses premiers écrits, le cycle du fandom, son premier fleuve noir, sa collaboration féconde bien qu’avortée avec Jean-Marc Ligny qui accoucha (eh oui dans la sf on est comme ça, on accouche d’êtres étranges dont on peut avoir avorté en préalable) de La Sinsé gravite au 21 (2x21= ?) ainsi que toute son œuvre des Futurs Mystères jusqu’à Rêves de Gloire.
Caza & Louvet & Wintrebert
Pascal Thomas s’est livré à l’exercice, ô combien complexe, de nous initier à la musique selon Roland à l’aide d’extraits tirés d’improbables groupes de « garage rock » sans lesquels le rock n’aurait pas été ce qu’il est d’après Rô.
Pascal J. thomas & Sylvie Denis
Puis Simon Bréan après une tentative de placer Roland en tant qu’acteur survitaminé de la SF a terminé en suggérant les pistes de recherches littéraires qui nous permettront peut-être ultérieurement de pérenniser l’œuvre de Roland dans le genre.
Avec Simon, nous nous sommes souvenus de sa personnalité attachante, opiniâtre et complexe, de cette façon qu’il avait d’être un électron libre passionnément inscrit dans une collectivité à laquelle il donnait sans compter.
Les éditions du Somnium sont arrivées porteuses des premières épreuves de l’hommage de la famille de Peyresq à l’un de ses membres les plus chers.
Roland, la Science-fiction n’est pas morte avec toi comme cela s’est beaucoup entendu après ton accident, tu ne l’aurais pas souhaité. Mais tu as emporté avec toi beaucoup de son âme, de la nôtre. Tes livres nous la rendront chaque fois que nous en rouvrirons un.
Baiser, pensée et mémoire, vieil (arché) type de mon cœur.
Jeanne