Why the duck ?
La SF et les canards, c'est une longue histoire...
Il y a le canard de Jacques de Vaucanson, un des tous premiers robots, la célébrissime série "Donjon" dont le héros est appelé bizarrement Vaucanson et commence par l'immortel "Coeur de Canard", il y a le Golden Duck qui récompense tous les ans un livre de SF jeunesse quelque part aux Zétazunis, il y a Howard le canard de l'espace, ou le canard-lapin, les cent cinquante sortes de foie gras servies au festival Scientilivres à la cantine des auteurs, le concours de foie gras amical tous les ans entre Jean Claude Dunyach et moi aux Imaginales, il y a l'oncle Joe dont c'est la question favorite ces derniers temps (Why the duck?), il y a ce regrettable choix de traduction du tout aussi regretté Demuth dans un Heinlein :
"It is easy to panic and either open a chute too soon
and become a sitting duck (do ducks really sit ? — if so, why ?)
or fall to open it and break your ankles, likewise backbone
and skull."
(Sachant que "sitting duck", s'il m'en souvient, c'est une cible, dans la trad de Demuth ça devient des neutrons, ce qui me reste un grand mystère)
Et j'en passe et des meilleures...
Enfin, pour faire d'une pierre deux coups et rendre à la fois hommage à cette célébrissime icône de la SF qu'est le canard* ainsi qu'au regretté mille fois Robert Lamoureux :
* Icône sans gros seins pour une fois, mais dont le torse peut être huilé.**
** Cela dit, la graisse d'oie, c'est mieux pour un torse de canard.