Le Murmurant Paris
Entendu dans le métro.
"Je t'aimerai jusqu'à la fin des temps"
Ça sonne un chouïa mesquin, de nos jours, non ?
Entendu dans le métro.
"Je t'aimerai jusqu'à la fin des temps"
Ça sonne un chouïa mesquin, de nos jours, non ?
Le type ou la typesse qui après vous avoir balancé une saloperie quelconque, excipe de la sacro-sainte sincérité pour justifier le besoin qu'il a eu de vous écrabouiller sous son talon.*
-- Tu comprends, moi je dis ce que je pense.
-- Ok. Et t'es obligé de penser des vacheries ?
Le type ou la typesse qui venant d'émettre un avis quelconque et se voyant contredit clame :
-- On veut m'empêcher de parler !*
Euh... non bibiche, on veut juste argumenter.
Maintenant si "t'autoriser à parler" = "être d'accord avec toi" ou "la fermer", faut le dire.
Comme ça on sera prévenus.
* Variante : "On peut jamais rien dire ici!"
Le type ou la typesse qui, quelle que soit l'étendue de votre désespoir présent et que vous avez eu le tort de lui confier espérant une épaule amie, vous répond :
"Ah non, mais ça c'est rien, moi..."
(suit un malheur qui rend le vôtre si minuscule que vous n'oserez même pas évoquer le sujet de loin avec votre psychanalyste - même à 50 euros la séance, même en changeant les noms.)
(Variante Ultime si un malheur plus grand fait défaut : le sort des réfugiés d'une guerre ou d'un cataclysme quelconque.)
C'est en général le même type (ou la même typesse) qui se réjouit de posséder un home cinéma plus grand que le vôtre, alors que vous êtes simplement content d'en avoir un.
Certaines choses me ravissent...
Celle-ci, indiquée par David Brin sur son blog, est un parfait exemple, merci David :
le coup de gueule d'Ayerdhal :
"Je suis auteur et je vis de ma plume, pas toujours confortablement – euphémisme – mais c’est ma seule source de revenus depuis 25 ans.
Pour ceux qui l’ignoreraient, je défends l’accès illimité à la culture pour tout le monde et je suis violemment opposé aux lois qui visent à limiter cet accès par l’argent en conférant un quasi monopole de diffusion aux industries dites culturelles par le biais du seul commerce. À ce titre, je suis favorable à la copie et à la diffusion gratuite et bénévole de mes ouvrages pour permettre à chacun – et particulièrement à ceux qui n’ont pas les moyens de les acquérir – de les lire. Gratuite ET bénévole, c’est la seule forme de ce qu’il est convenu d’appeler « piratage » que je puisse accepter et moralement défendre. Par opposition, je considère comme du vol toute prise de bénéfice engendrée par la diffusion gratuite de mes ouvrages (par le biais de la publicité, par exemple) ou celle payante même à très bas prix (pratique de l’abonnement) sans que me soit reversé de droits d’auteur.
Dans le cas Megaupload, entre les publicités sur le site et les abonnements Premium, c’est une fortune qui a été engrangée par une entreprise tout ce qu’il y a de plus capitaliste, sans qu’aucun auteur n’ait perçu de droits et alors que certains fournisseurs de fichiers ont été rémunérés pour leurs copies pirates, parfois grassement.
L’auteur que je suis est déjà la dernière roue de la charrette dans les systèmes de commercialisation légaux, loin derrière le producteur (ou éditeur dans mon cas), le diffuseur, le distributeur et le commerçant, il ne tient pas à devenir le dindon d’une farce pseudo-pirate qui n’a pour vocation que d’enrichir les tenants d’un marché noir de plus en plus juteux. Alors piratez-moi autant que vous l’estimez nécessaire, de préférence en vous demandant de quoi je vais bien pouvoir survivre, mais si vous prenez le moindre centime sur la diffusion de mon œuvre sans me verser de droits, ne vous attendez pas à ce que, au nom des Droits de l’Homme, je vous défende ni ne vous fasse le moindre cadeau.
Ayerdhal"
Je partage ce point de vue à donf et sans l'amoindrir, fut-ce d'une virgule. Alors c'est super mal ce qu'ont fait le FBI et les Ricains, on est clairs, mais enfin la seule différence avec avant (typo Allende) c'est qu'ils le font au grand jour depuis que l'URSS n'est plus un problème et l'Europe un valet aux ordres. Alors arrêtons de déconner et ne présentons pas MU comme de blancs agneaux tondus par les loups.
Là on est dans le mode "les requins se bouffent entre eux et emploient des moyens extrèmement contestables".
Jeanne-a Debats
Le type qui, quelle que soit la question, commence sa réponse par :
-- "Non.."*
c'est souvent le même qui interrompt tout le monde en disant :
-- "Moi..."
* Sale manie rhétorique très répandue dans les collèges :
Le prof :
-- "Élève Bidule qu'est-ce que vous fichez sous la table?"
Élève Bidule :
"Non, mais je... (suit une excuse bidon)"
... a nominé "L'envol du Dragon" dans la catégorie "romans junior"
je suis über contente !!
La délibération du jury aura lieu le 5 Mars et le prix sera remis au Salon du Livre de paris.
Il est très étrange que personne n'ait pensé à bramer pour la féminisation du substantif "ASSASSIN"
Monsieur Le Président,
je vous fais cette lettre que vous ne lirez pas même si vous en aviez le temps, tant il est clair désormais que vous ne savez PAS lire.
Mais cela, depuis le " Casse-toi, pauvre conne !"* lancé avec tant de panache à la Princesse de Clèves, nous le savions
Je viens de recevoir en mon réseau social vos propos lapidaires quant à ce que les lecteurs font ou ne font pas.
Comme si vous étiez spécialiste de la question.
Monsieur le Président, il faut que je vous dise, il ya des gens qui lisent, pire qui aiment ça et qui, oui, ont au moins quatre ou cinq ouvrages sur le gaz par jour, sans compter ceux qu’ils espèrent pour le lendemain, voire la semaine suivante.
Quand j’étais étudiante, 50 bouquins ça me faisait environ un mois et demi, deux mois, ça dépendait de l’épaisseur des candidats tant en pages qu’en concepts. Emporter avec moi, où que j’aille, une petite bibliothèque eut été, à l’époque, un luxe incroyable que je me serais sans aucun doute offert.
Je lis moins désormais : la grande feignasse de prof que je suis a beaucoup moins le temps et ne doit pas être assez payée à ne rien faire.
Je ne vous fais pas l’injure de tenter de vous apprendre que n’importe quel chercheur en n’importe quoi doit nager dans l’euphorie la plus extatique à l’idée de balader son mémoire, ses sources et son inspiration dans sa poche poitrine; non, je ne le tenterai pas, je crains de vous coller un infarctus.
Nous ne reparlerons pas des professeurs, évitons les sujets qui fâchent…
Mais j’y pense et cruché-je (!) :
étudiants,
chercheurs,
professeurs…
Je crois que je tiens quelque chose**…
Pas vous ?
Ah oui, non, tiens, pas vous.
Justement.
* Mais peut-être que je confonds
** Sans compter les milliers de déments qui font ça sans être ECP***, sans même l'excuse d'avoir du boulot ou d'être payés pour, mais simplement pour le plaisir.
***Etudiants, Chercheurs, Enseignants****
**** Mais on peut soupçonner ces raclures d'ECP d'appartenir de base aux milliers de déments.*****
***** (Et réciproquement)******
****** Euh...