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mauvais esprit

Pourquoi se gêner ?

Publié le par Jeanne-A Debats

C'est vrai, quoi ?

Galactus , chevalier de la légion d'honneur !

Galactus , chevalier de la légion d'honneur !

Publié dans Mauvais esprit

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Parfois j'en ai marre de faire de la pédagogie.

Publié le par Jeanne-A Debats

Or donc j'ai reçu ceci aujourd'hui et cela m'a BIEN énervée, parce que ce n'est pas le premier, ni hélas le dernier dans le genre

Parfois j'en ai marre de faire de la pédagogie.

Ma réponse :

"Chère Madame, Cher monsieur,

demander à un professionnel de payer pour participer à un concours est la marque flagrante du non respect que vous accordez à la culture et aux créateurs dans un contexte de précarisation de plus en plus grand pour lesdits créateurs.

Je suis navrée de devoir vous montrer le même respect et par conséquent d'exiger que vous évitiez mon blog à l'avenir.

J'ose cependant espérer que vous n'agissez que par méconnaissance et maladresse et dans ce cas je vous invite à prendre connaissance de ce que pensent "les chers auteurs" des "concours" visant à leur faire exécuter un travail dans l'espoir (vague) d'être choisis parmi d'autres.

Je vous conseille de tenter la même tactique avec votre plombier,

on se sait jamais,

sur un malentendu,

Bien cordialement,

Jeanne-A Debats

 

PS1 Je publie l'intégralité de votre lettre sur mon blog afin d'en dénoncer la teneur et l'esprit.

PS2 : Votre adresse correspond tout à fait à la vision que j'ai de votre proposition."

Publié dans Mauvais esprit

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Le bébé avec l'eau du bain... *

Publié le par Jeanne-A Debats

Le bébé avec l'eau du bain... *

Oui, le viol est une arme de domination, oui les mecs arrivés de Syrie ou d'ailleurs sont peut-être encore plus susceptibles d'en commettre que nos propres salopards.
(Parce qu'ils viennent d'endroits violents et qu'ils n'ont pas survécu pour rien, parce qu'ils sortent d'une culture encore plus patriarcale, parce qu'ils ont des revanches à prendre et que les femmes sont toujours en première ligne pour payer ce genre d'addition.)
ET :
(J'ai pas dit "mais")

Nuançons nos propos, ne servons pas la soupe à l’extrême droite qui va en profiter pour virer d'autres femmes (les syriennes et autres réfugiées) elles aussi victimes du patriarcat. Les ONG qui travaillent dans les camps de réfugiés occultent assez facilement ce problème devant les "urgences vitales"
(Et ça c'est NOUS voyez-vous, quand on ne fait pas gaffe, quand on ne signale pas dès l'entrée que nous protègerons les femmes, parce que c'est n'est pas un problème URGENT. Vous voyez le message qu'on envoie aux jeunes mecs de ces endroits ? "Vous pouvez violer les vôtres" . De là à passer à "Vous pouvez aussi violer les nôtres", il n'y a qu'un pas.)

Mais hélas depuis toujours, on vit la bonne vieille hypocrisie : il y a les femmes qu'on peut violer, les pauvres et les putes, et puis les gentilles bourgeoises. Et ça c'est TRES MAL. Non là, y'a que leurs maris.

(C'est pourquoi je suis abolo : dès lors qu'on peut acheter le ventre d'une femme, ça signifie qu'on peut acheter le mien tout autant. Que je suis un objet. Mais il se trouve que je suis un objet "de luxe", alors les migrants pas touche. L'hypocrisie patriarcale elle est là : il y a les femmes respectables qui sortent pas en minijupe et qui se vendent "pour un anneau d'or" et les autres qui se vendent pour trois euros et qu'on peut prendre si on veut, le gibier tout venant. )

(Je suis rapide là, je sais)
(Autant le dire illico : je ne crois pas à la mixité dans les situations de crise extrême.)


Rappelons que les migrants ne sont pas UN groupe mais un ensemble d'individus disparates venus de partout qui ne devrait pas porter les agissements de quelques-uns comme la marque de ce qu'ils sont.

Je suis scandalisée par ces vagues de viols et d'agression, ET presque autant par l'instrumentalisation qui en est faite. On parle de silenciation des femmes au nom de la cause. (Et c'est vrai directement : voir l'histoire de la militante ONG allemande découragée de porter plainte)

Mais ce qu'est en train de faire l'extrême droite est une autre forme de silenciation indirecte : c'est pas le patriarcat, c'est pas eux -- dont pas les 1000 mecs allemands par jour qui vont dans ce clandé en Allemagne -- ce sont les réfugiés les agresseurs -- (TOUS les réfugiés) la cause des femmes comme arme du racisme.

IL FAUT NUANCER bordel. Refuser les réponses simples qui peuvent se résumer dans les coms à "Fusillons ces socials traitres bisounours qui nous mettent en danger en acceptant les réfugiés", sisi je l'ai lu un nombre hallucinant de fois depuis ces affaires.

Affaires qu'il FAUT porter au grand jour, plaintes qu'il FAUT déposer, ET aussi se livrer à des actions de sensibilisation dans les camps (là je suis pas sure que ça marche, justement parce que ce ne sont pas UN groupe mais des gens de partout, et que contrairement à ce que NOS discours européens laissent croire, nous ne parlons pas à UNE communauté). Il faut poursuivre ces hommes et les mettre en taule, comme nous ferions pour les nôtres, parce qu'ils sont devenus les nôtres.

(Eh oui)

Parce que l'alternative, c'est qu'on laisse des gens se noyer en Méditerranée ET que les femmes soient quand même violées. Les syriennes ou nous, les syriennes ET nous.
Les bonnes femmes, quoi.
Et ça, c'est insupportable.
Repassez-moi du homard.
Merci.
Bisou.

 

* C'est de très mauvais goût, j'en conviens aisément.

Militance

Publié dans Mauvais esprit

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BHL, expert européen*, nous déclare :

Publié le par Jeanne-A Debats

"Les terroristes de Daech sont juste bons à faire les fiers-à-bras devant l'objectif"*

(BHL, aux Thermopyles)

(BHL, aux Thermopyles)

* Ben, il s'y connait au moins, là.

Publié dans Mauvais esprit

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Les sept sonneries que j'entends à propos de piratage

Publié le par Jeanne-A Debats

(ceci est un albatros, normal on est à la mer)

(ceci est un albatros, normal on est à la mer)

 

 

 

Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs,

Qui crevez de faim[1] avec moi tous en choeur.

***

Quand de notre clocher, j’entends sonner le bronze

Qu’en chaire l’on conspue[2] l’infatigable gonze

Qui jusque dans nos bras pirate nos beaux livres

L’envie de vous secouer me saisit, j’en suis ivre.

Il serait temps de prendre une injection salée

De ce que l’on appelle (à tort ?)  réalité.[3]

 

 

1) 1 téléchargement = 1 vente perdue

Cette équation est débile et ne repose sur rien. Sauf l’angoisse.

Perso, au tout début, quand c’était pas totalement interdit, je piratais.[4]

 Je peux vous assurer que JAMAIS je n’aurais acheté ce que je piratais[5]. En revanche, il m’est arrivé ENSUITE d’acheter quand j’avais envie de soutenir.

Tous ceux que j’ai vu pratiquer le piratage, à l’exception de quelques malades mentaux qui de toute façon ne liront jamais tout ce qu’ils ont téléchargé [6], ont eu ce genre de pratiques.

 2) Les pirates sont des enfants gâtés qui préfèrent payer leur I-Phone que les oeuvres d’art.

Les pirates sont en général des jeunes, on connaît le taux de chômage jusqu’à 30 ans. Ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, et mieux vaux s’offrir l’accès illimité à la culture, qu’un bout ridicule de culture par mois.

C’est juste des maths.

3a) Le piratage est la mort de l’auteur.

C’est surtout d’abord la mort de l’éditeur.

Je ne dis pas qu’il faut le laisser crever, mais s’il pratique en numérique des prix imbittables, il cherche.

Petite démo :

Sur un de mes livres jeunesse (que je ne nommerai pas) le ratio achat papier / achat numérique est de 1000 exemplaires papier pour 0,5 numérique EN UN AN D'EXPLOITATION.

(Je ne déconne pas : j’ai les chiffres sous le nez, validés par le comptable de cette maison d’édition qui ne rigole que chaque fois qu’il lui tombe un oeil.)

Le livre papier est à 16 euros environ, le numérique à 11 euros

Sur l’Héritière, mon dernier roman aux éditions Actusf, les achats numériques ont dépassé les 500 exemplaires en MOINS de TROIS MOIS.

le livre papier est à 18 euros, l’exemplaire numérique à 5, 99 euros

Cherchez l’erreur.

3b) Qui vole un livre numérique arrache le pain direct de la bouche de l’auteur.

Eh ben non.

Si on vole un exemplaire papier, LÀ, on vole directement l’auteur. Cet exemplaire contenait un pourcentage qui devait lui revenir à coup sûr. Mais en numérique ? Le fichier est toujours en vente non ?

 

Edit : Yal Ayerdhal, qui est un pote en plus d'être un dieu vivant de la littérature de SF, me dit que je m'emmièle les ailes dans les palmes :

Apparemment, l'auteur ne perd même pas sur un exemplaire papier volé : c'est le libraire qui casque.

4) Qui vole un livre numérique augmente drastiquement le futur prix des futurs livres.

Je me demande d’où ça sort, ça. Je ne vois pas sur quels calculs on peut avancer une prédiction pareille. Les éditeurs sont débiles d’accord [7] , mais d’ici qu’ils mettent un livre à 30 euros sur ces bases, il neigera en enfer ou on leur aura offert de jolies chemises aux manches nouées dans le dos.

5) Le piratage a tué la musique, le livre suivra.

Non, le piratage a tué les Majors qui faisaient éhontément leur beurre en vendant jusqu’à 30 euros des CD qui leur en coûtaient 1. Dès qu’une offre légale, normale, au prix abordable, a vu le jour, l’industrie de la musique a relevé son joli museau trempé de larmes et de vodka.

Edit : Yal Ayerdhal, qui est un pote en plus d'être un dieu vivant de la littérature de SF, me dit que je m'emmièle les ailes dans les palmes :

En fait, les Majors, ça va merci, elles ont envoyé leurs auteurs au charbon pour se battre contre les pirates mais au final, ce sont ces mêmes auteurs qui ont vu leurs revenus baisser.

 

6) Les DRM protègent du piratage.

Erreur : les DRM POUSSENT au piratage. Quand pour la troisième fois au moins, le lecteur honnête ne peut PAS lire son fichier qu’il a tout à fait légalement acheté, il craque. (Lui et le fichier)

7) Il faut un système de surveillance des pirates.

Vous n’en avez pas un peu marre de Big Brother ? Vous êtes vraiment sûrs que vous désirez échanger les 2 euros que ça va (éventuellement) (mais sûrement non) protéger contre votre vie privée ?

 

 

Conclusion :

Mes chers , chères collègues,

Regardons également un poil la vérité en face, nous sommes aussi peu piratés que nous vendons. Si nous nous lançons en groupe à la poursuite du vilain pirate, ce ne seront pas nos 2 euros que nous défendrons, mais ceux d'Amazon et de Musso. Eux oui, ils sont massivement piratés, et franchement, je ne verse pas une larme, même imbibée de vodka.

Mesdames et messieurs les pirates,

Foin de vers, ici, je ne vous encourage pas à pirater, soyons clairs.  (Même s’il reste en moi une vieille anar qui pense comme jadis : « Vous ne pouvez pas acheter mes livres ? Volez-les ! » [8]) (Parce qu’un écrivain ça veut manger certes, mais ça veut être lu. ) D’abord parce que ce n’est pas légal et que je défends les lois de cette fichue république dont je suis, il faut l’avouer, l’un des agents dévoués. Et puis 2 euros, c’est 10 chouquettes pour mes mômes. [9]

Et ça représente en fait une somme de boulot[10] de ma part dont vous n’avez pas idée.

Mais je comprends. Et surtout je comprends que tant que le marché crispera sur des bases obsolètes, il n’y a aucune raison valable que vous arrêtiez de pirater.

 Je ne vous bénis pas donc, mais je vous absous.

Allez en paix.

Ite missa est.[11]

 

 

[1] Attention : Pathos !

[2] Oui, enfin, parmi vous, j’aimerais bien connaître le nombre de ceux qui n’attendent pas l’arrivée du dernier épisode de GoT ou de True Blood dans leur torrent. (Pour rire)

[3] Pardon, je ne le ferai plus, c’est juste que je suis en train de corriger Timothée Rey. (J’me comprends)

[4] Il y a prescription, Monsieur l’Agent.

[5] J’ai arrêté, Monsieur l’Agent, dès que c’est devenu illégal. Je suis professeur, je suis censée donner l’exemple. Mais c’est uniquement par respect maladif,  et souvent pervers, de la loi et du bien collectif.

 Par exemple, je ne me sers pas non plus de la photocopieuse du collège à mon usage personnel. ^^

[6] Et du coup, ça revient à ne PAS avoir volé le livre, si, si, réfléchissez ^^

[7] Non, Mireille, Denis, Jérôme, je déconne, je vous aime, smourch.

[8] Enfin c’est comme ça, avec cette philosophie, que la librairie au coin de la Sorbonne coula. Elle se laissait voler par les étudiants désargentés.

[9] Pathos bis.

[10] Pathos ter.

[11] Paye ta réforme des collèges.

 

Publié dans Mauvais esprit

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les dix petites choses crispantes régulièrement proférées par les écrivains

Publié le par Jeanne-A Debats

(ceci n'est pas Julien Gracq, ni un albatros)

(ceci n'est pas Julien Gracq, ni un albatros)

 

Je ne sais pas si c’est seulement franco-français, mais la surestimation permanente à laquelle on se livre dans ce pays quant aux écrivains me les brise, menu, menu. Primo [1], parce qu’elle est totalement schizophrène, je l’avoue.

D’un côté, on leur demande leur opinion sur tout, comme si leur art les rendait quasiment omniscients, de l’autre on les paye au mois (pour la plupart, sauf la petite trentaine qui parvient, par la grâce de ses ventes, à tirer son épingle du jeu) comme on n’oserait pas rémunérer à l’heure le dernier lampiste de chez Thomson Armements.

Je ne veux pas dire que le fric est la condition sine qua non [2] sans laquelle une opinion n’est ni sérieuse ni documentée, non quand même pas. Mais tout de même, si nous sommes géniaux, pourquoi nous traiter le reste du temps comme des mendiants mal embouchés ? Absque argento omnia vana [3].

Secundo [4], parce que ça encourage ces grands dépendeurs d’andouille dont je suis à se croire d’un autre métal que le vulgus [5] et à perpétuer des légendes [6] qui datent de Victor Hugo et peut-être même a Deucalione [7].

Donc, l’auteur français, sorte d’albatros aux ailes pendantes, tout livide au milieu des tempêtes, pieds nus sur le roc anguleux, ne se contente pas d’écrire des sonneries alis aquilae [8] dans son clocher d’ivoire. Non, non. Parfois, il descend le bec claquant pour en dire quelques autres tout en secouant bien fort sa crinière au vent dans un grand mouvement de cheveux d’écrivain. Avec la bénédiction béate du public énamouré.

Ce qu’il y a  de terrible surtout, c’est que ce sont toujours les mêmes et qu’elles témoignent la plupart du temps soit d’un égocentrisme forcené, soit d’un ego monstrueux trimballant avec lui la certitude ancrée de n’être pas tout à fait comme les autres pauvres couillons de cette Terre.

N’est pas Julien Gracq qui veut pourtant, ni Totor à Guernesey. Et quand bien même, ça ne protège pas de la sonnerie ronflante et trébuchante : voir le même Julien Gracq dont j’ai appris depuis que son mépris du public allait jusqu’à avoir refusé l’introduction de son oeuvre en poche. Le pauvre chou, effectivement, ça aurait été horrible si des prolos pourris avaient pu le lire sans se saigner aux quatre veines.

Alors que si. J’en suis persuadée, l’écrivain n’est pas autre chose qu’une concentration bouillonnante de pauvre couillon, justement. C’est cela, rien de plus, qui sort de sa plume, et non son sang comme il prétend nous le faire accroire ad nauseam.[9]

Il faudrait pourtant se rendre compte qu’au fond tout ça n’est que du marketing, l’artiste maudit en représentation, au point que lui-même se regarde jouer et y croit (parfois^^). Certains se targuent de ne manger que des fruits pourris, d’autres portent des lunettes noires, des chapeaux, ou annoncent à grand ramdam qu’elles vont se  fader des endives braisées.

Ergo [10], ça m’énerve un peu (même quand c’est moi) , c’est pourquoi absit reverentia vero [11], et je vais le faire hic et nunc [12] voire ad usum delphini [13]:

 

1) Je souffre en écrivant.

Non mon pote, t’as juste du mal à te mettre au boulot comme n’importe quel mineur de fond.

2) Écrire pour ne pas mourir.

Et si pour changer on écrivait pour vivre ? Je sais, c’est révolutionnaire comme idée. Pourtant, la catharsis, papa, ça se commande, si, si.

3) Mes livres sont mes enfants.

Ah ? Et tes vrais enfants aussi, tu les vends à 3000 euros d’à-valoir et 10 pour cent de droit ?

4) Mes personnages font ce qu’ils veulent. (variante : j’ai du mal à tuer mes persos, ils sont trop proches de moi.)

Ouais, ben les miens, si ça les prend, c’est deux baffes et au lit sans dîner. C’est qui le démiurge, ici ? Non, mais sans rire, ça sert à quoi de dire un truc pareil ? Que tu es en train de louper ton bouquin ? Que la vraie vie ça n’existe pas ? Ou juste que ça masque ton angoisse térébrante à l’idée que, comme tout le monde, tu ignores comment fonctionne ton inconscient ?

5) L’écriture est une ascèse.

Ouais, ben au bureau, j’ai pas vu qu’ils se gavaient de gâteaux en permanence (Tu dois bien te lever pour aller te faire un café, non ? Ah non, c’est la bonne, oki. ) ni n’organisaient des orgies dans les open space ou à l’usine.

6) J’ai une vision.

Arrête de fumer du hérisson, tu veux ? Dans la vraie vie, ça s’appelle une hallu. Ou alors, tu veux juste dire que tu as une bonne idée de roman.

7) Le lecteur est un con/ Le lecteur est un dieu.

En fait, c’est la même qui dit en gros que tu trembles d’horreur à l’idée de n’être pas lu. La deuxième est juste plus proche de la vérité.

(Au fait, qu’on me l’amène « LE lecteur », j’aimerais bien voir sa tronche ! Oh merde, c’est moi !)

8) Ma femme est exceptionnelle. (réservé aux hommes)

Traduction : c’est elle qui va au bureau tous les jours gagner de quoi payer l’électricité, elle répond aussi au téléphone et tient mon agenda. (Option : « Je la quitterai pour une pin up dès que j’atteindrai le mass market. »)

9) Mon mari est exceptionnel. (réservé aux femmes)

Traduction : il fait pas trop la gueule quand je me barre en festival, si et seulement si, le frigo est plein et que j’ai laissé des plats tout prêts dans le congélo.

10 ) Je n’écris qu’à la plume d’oie plaquée or, d’ailleurs ce modèle m’a été offert par mon mentor (name dropping in progress).

Toujours de bon ton de cracher sur la technologie et se targuer d’un rapport bio à son écriture, hein ?

L’écriture sans gluten et sans pesticides.

 

La meilleure pour la fin, celle qui s’adresse en général au critique :

11) C’est un connard jaloux qui crève de ne pas écrire et qui se cache sous un pseudo pour me dégommer.

Euh... t’as pas honte ?

On peut vraiment pas détester ce que tu fais à froid ? Comac ? Gratos ? (Et le coup du pseudo, franchement, après 10 ans d’Internet et 250 hadopi like, faut arrêter. L’anonymat, ça n’existe plus.)

 

 

 

[1] Paye ta réforme des collèges.

[2] Paye ta réforme des collèges.

[3] Paye ta réforme des collèges.

[4] Paye ta réforme des collèges.

[5] Paye ta réforme des collèges.

[6] Des siècles, ’videmment.

[7] Paye ta réforme des collèges.

[8] Paye ta réforme des collèges.

[9] Paye ta réforme des collèges.

[10] Paye ta réforme des collèges.

[11] Paye ta réforme des collèges.

[12] Paye ta réforme des collèges.

[13] Paye ta réforme des collèges.

Publié dans Mauvais esprit, Oups

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Potiches !

Publié le par Jeanne-A Debats

Potiches !

Publié dans Mauvais esprit

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Perseverare diabolicum

Publié le par Jeanne-A Debats

 

 Dans le Figaro :


"Michèle Delaunay a répondu aux critiques en justifiant sa réaction [à la mort de Patrice Chéreau]. «J'ai écrit ce tweet en médecin», explique la ministre, qui exerce en effet la profession de cancérologue. Selon elle, «tout médecin doit et peut s'exprimer en médecin en toutes circonstances».


Traduction :


"En toutes circonstances un médecin peut et doit se conduire en terroriste, en curé et en juge..."


Ça explique bien des choses sur certains praticiens français...


large-constantine-blu-ray12.jpg

 

Heureusement qu'il existe des Marc Zaffran, des Jaddo et ma généraliste...


Publié dans Mauvais esprit

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Mauvais esprit

Publié le par Jeanne-A Debats

669377-papier-peint 5

 

Tant qu'on fera des mères des saintes obligatoires, il faudra s'attendre à tomber aussi sur des démones.


 

669377-papier-peint 5

Publié dans Mauvais esprit

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Mauvais esprit

Publié le par Jeanne-A Debats

 

À tous ceux qui réclament la tête de la mère de Fiona comme si elle avait commis un plus grand crime que son mec parce que femme et mère...


Lorsque vous l'aurez décapitée collectivement, que direz-vous à la gamine de deux ans restante qui déjà se retrouve à la DDAS* ?

 

"T'es orpheline, dis-nous merci et réjouis-toi ! " ?

Oreste-poursuivi-par-les-Furies-par-William-Bouguereau.jpg

 

 

* DDAS, aujourd'hui, et depuis dix ans au moins, appelée ASE, me fait-on remarquer sans respect pour mes cheveux blancs


Publié dans Mauvais esprit

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