Les boîtes, les carnets, les gens
Je crois qu'on peut raisonnablement supputer que j'aime bien les boîtes.
Pleines ou vides.
Boîtes à bijoux, à pastels, à foulards, à épingles à cheveux, plus sûrement boîtes à rien. J'ai oublié ce que j'y ai enfoui.
Un peu comme les carnets. De notes, de textes, de croquis, voire encore et toujours... vides.
L'une des seules vraies raisons pour laquelle je me traîne encore à Livres Paris, c'est qu'ils font l'aumône d'un merveilleux carnet aux pathétiques auteur.rice.s qu'ils ont la munificence dédaigneuse d'inviter à parer leur merveilleux salon en les priant de mettre des paillettes sur leurs haillons.
Les boîtes et les carnets, c'est comme les gens, on ne sait pas ce qu'il y a dedans.
J'aime bien les gens.