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Destination Univers strikes back VIII :

Publié le par Jeanne-A Debats

" Beam me up, Olivier Paquet ! "

 

 

Olivier-Paquet1.jpg"Beam me up, Olivier Paquet!"Qui êtes-vous ?

J’ai commencé à publier mon premier texte de science-fiction dans Galaxies en 1998 et il avait pour titre La Première Œuvre (Déjà, on pouvait déceler un certain goût pour la perversité dans ce choix). J’ai principalement publié des textes en revue plutôt qu’en anthologies, ce qui convenait à mon rythme de production. J’avoue apprécier la liberté qu’offre le support revue, et son aspect régulier, même si, au final, les textes sont moins visibles que les anthologies. En l’occurence, ma nouvelle pour Destination Univers est ma première parution en antho.


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Et le space op’, pour vous, ça se mange ?

Pour moi, le space op’ est associé à deux souvenirs très différents. Le premier est la vision de la série Albator en 1978 à la télé. Le ton très sombre, très mélancolique et la “glorieuse solitude de l’espace” m’ont tout de suite impressionné. Le space op’ est une sorte de quête d’absolu, un far-west puissance 100. L’autre souvenir est lié à une soirée à la montagne, en pleine nuit. Ce fut l’unique fois où j’ai vu autant d’étoiles en l’absence de pollution lumineuse, jusqu’à voir distinctement la voie lactée. En ville (et même à la campagne), c’est devenu impossible.
Du coup, le space op’ réunit pour moi ces deux dimensions, le défi individuel et humain, de gens capables de conquérir des planètes et des galaxies, et la sidération devant l’immensité offerte. Le space op’, en tant que genre, n’admet pas de tricheries ou d’évitement. Tout y est différent. Se laver, aimer, jouer, tout peut être décrit de manière surprenante si on le veut. En même temps, il s’agit d’un opéra, avec tout ce que cela implique de dramaturgie, de grands sentiments et de tragédies. La destruction d’un navire ou d’une station peuvent devenir des moments émouvants (voir par exemple le final de la série Babylon 5. J’aime cet aspect démesuré qui oblige à lâcher les amarres.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

Ce texte est une manière pour moi de mettre en scène l’émotion primordiale que j’ai ressentie en regardant les étoiles, ce saisissement. Je ne vais pas expliquer les raisons du choix d’une tonalité mongole au texte, parce que cela fait partie d’éléments disparates qu’on accumule et qu’on transforme. Francis Berthelot a une formule pour cela, que je trouve très juste, il parle de “coffre à jouets”. En revanche, une fois le texte écrit, je me suis rendu compte qu’il disait à quel point la conscience de l’espace transformait nos sociétés. Quand Galilée observe Jupiter avec une lunette, il dit qu’il existe un monde réel et concret, et pas seulement un décor mythologique. Plus rien ne sera comme avant.
La nouvelle traduit cette prise de conscience et tous les moyens utilisés pour y résister dans une culture archaïque.
Mais je crois aussi que cette nouvelle est surtout l’histoire d’Odval, la jeune mongole qui monte à cheval et tire à l’arc. C’est un personnage que j’ai découvert au fur et à mesure de l’écriture, et qui s’est imposé de lui-même. À un moment, Odval et Kushi galopent dans la nuit, la jeune femme se retourne pour demander si ça valait le coup de vivre parmi les étoiles, et elle lève un bras au ciel. Cette scène décrit à la perfection tout le caractère d’Odval, toute son énergie, et je me suis dit que je pouvais tomber amoureux d’une telle femme. Après, la situation fait qu’elle ne peut pas forcément obtenir ce qu’elle veut, mais j’espère que le lecteur aura compris de quelle trempe elle était.


 

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Vos projets, pour finir ??

  Le principal projet tourne autour de l’univers abordé dans la nouvelle, qui est celui du vaisseau, le Melkine. C’est un navire-université qui produit des individus étranges, des sortes d’aliens, dans un monde où les particularismes culturels sont institués, renforcés par des programmations neuronales. La nouvelle permet d’entrevoir les difficultés rencontrées par ces anciens élèves quand ils s’installent sur une planète : ils ne peuvent agir directement pour éliminer les injustices. Ce sont des héros sans armes et sans pouvoir, mais qui ont développé des capacités hors du commun pour se servir des conditionnements culturels afin de favoriser la nouveauté, la différence et l’inédit. Ils constituent une force lente, patiente, comme la mer vient éroder les falaises. Toute l’histoire du roman, qui est une trilogie, va montrer l’affrontement entre cette conception du changement et la version “dynamitage” proposée par un autre acteur qui n’est que suggéré par la nouvelle.
Ce qui est le projet essentiel autour du Melkine, c’est décrire une société galactique sur 30 ans, en voyant les évolutions à travers les héros, mais aussi sur chaque planète, chez les gens du commun qui finissent par être transformés par les actions des héros sans que l’on puisse forcément déceler un lien direct. Je n’ai pas seulement décrit la vie sur un navire spatial, mais je parle de la vie sur des dizaines de planètes, avec des particularismes : des gens capables de transmettre leurs émotions à travers de la peinture sortant de leurs doigts, ou des individus transformant des parties de leurs corps en pièces mécaniques façon machines à vapeur. Et le tout avec de grandes batailles spatiales, effets spéciaux à budget illimité.

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En un combat crédible

Publié le par Jeanne-A Debats

J'ai écrit cette note de blog en mai 2008, si j'en crois mon ancien blog sur Fantasy point Freu :

 

 

"En un combat crédible...

Voilà, ils sont deux, ce sont les gentils. L'un est un vampire homosexuel et désabusé, commissionné par le Vatican, l'autre un ancien champion de capoeira idéaliste envoyé par un dieu vaudou autant que vindicatif. Les méchants en face, ce sont les nazis. Il y'en a une petite quinzaine, et, bien sûr, ils sont armés jusqu'aux dents, prêts à bondir.

 

            Rien à signaler jusque-là. Tout est normal, classique presque.

 

            Mes gentils ont un handicap, ils sont obligés de se battre attachés l'un à l'autre par une cravate de soie bordeaux à pois jaunes. Les autres sont seulement sidérés – je me mets à leur place : la cravate est vraiment, franchement, ignoble.

 

            N'empêche que les gentils doivent gagner et que, malgré tout, jamais personne n'a remporté la victoire en faisant vomir ses adversaires avec une arme non conventionnelle issue du cerveau malade des designers de l'industrie textile. Ça se saurait. J'ai beau écrire de la SFFF, il y a des bornes aux limites que j'ai le droit de franchir, avec ou sans carte de séjour. Cela dit, si j'étais le préfet, je me reconduirais à la frontière manu militari.

 

            Bref, là, mes gentils viennent d'en éliminer deux d'un coup, y'en a trois qui leur sautent dessus qui ne vont pas faire long feu, il m'en reste dix à trucider. Alors...

 

            Alors, j'ai piqué le Batman  et un Pirate des Caraïbes dans les tiroirs de mon gremlin ainsi qu'une poignée de schtroumpfs et je les ai collés, là contre mon clavier. Le gremlin, lui,  vient de débarquer pour le petit dej. Depuis le canapé, il me regarde sereinement lier le Batman au pirate à l'aide d'un lacet rouge subtilisé à ses baskets. La bataille acharnée et virevoltante de Batman et Jack Sparrow contre les schtroumpfs ne lui arrache pas un froncement de sourcil, il ne s'agace que lorsque le premier combat terminé, je recommence aussi sec :

 

            —  Pourquoi tu t'embêtes, Maman ? Batman gagne toujours...

 

            Je me le demande aussi parfois."

 

Métaphysique du Vampire, le roman dont cette scéne est tirée (et qui est l'une des premières écrites de mes histoires de vampires) sortira d'ici quinze jours, trois semaines aux éditions Ad Astra. Tin, je l'ai commencé, il y a donc quatre ans pour me distraire des soucis que je rencontrais avec EdeN en Sursis, mon premier jeunesse...

Je l'ai dédié à deux auteurs que j'aime beaucoup et à qui je dois tout autant (Notamment certains de mes plus beaux fou rires fandomiques !), Roland C. Wagner et Serge Lehman ; ils n'ont pas besoin de lire le bouquin pour savoir ce qui leur a valu cela, le titre suffira, je gage. Néanmoins, le roman lui-même est une sorte de réponse en forme de pied de nez amical à tout ce que nous avons pu échanger ensemble sur la vie, la mort, l'amour, les vaches, l'univers et le déni de la SF.

Il sera dit que je suis incapable de rien prendre réellement au sérieux.

 

 

 

 

bref, raconter des histoires, ça prend du temps, mais ça vaut le coup d'attendre. :)


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Communiqué de presse du 27 avril 2012.

Publié le par Jeanne-A Debats



Un collectif d'auteurs et de professionnels du livre rencontre le ministère de la Culture !
Suite au succès de la pétition contre la loi qui prévoit de numériser l’ensemble des livres du XXe
siècle dits « indisponibles », une délégation du Droit du Serf (collectif d’auteurs et d’acteurs du
livre) à l'initiative de cette action a été invitée par le ministère de la Culture pour faire le point dans
ce dossier.
La rencontre aura lieu le 2 mai prochain.
Cette délégation est composée d'auteurs, de libraires, d'éditeurs et de journalistes littéraires.
Nous, membres du Droit du serf et professionnels du livre, estimons que cette loi ne respecte pas le
droit d'auteur !
Pour rappel, il s'agit d'une numérisation sauvage d'ouvrages publiés au XXe siècle et de leur
commercialisation en version numérique sans l'accord des auteurs ou de leurs ayants droit, sans leur
avoir fait signer de contrat ni avoir négocié le montant de leurs royalties.
Les moyens pour les auteurs et les ayants droit de s'opposer à ces opérations sont largement
insuffisants. C'est pour cette raison qu'il nous semble inacceptable que cette loi soit mise en oeuvre
et demandons son abrogation immédiate.
Au regard du succès de la signature et de l'ampleur des débats que notre mobilisation a suscités dans
le monde littéraire, le ministère de la Culture a donc décidé de nous recevoir. Nous lui redirons avec
force notre opposition à cette loi qui constitue un piratage à l’encontre de la création artistique et
intellectuelle du XXe siècle !
Le Droit du Serf
Pour plus d'informations :
Le Droit du Serf sur Facebook
Le lien vers notre pétition
 

Publié dans Droit du serf

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Petit Dictionnaire Troll de la Nouvelle SF Française : addenda.

Publié le par Jeanne-A Debats

zombizounours

 

Groupement pour une SF Populaire :

Auteurs ayant clairement choisis la mouise, les filles, le rock, la pompe, l’obscurité et l’alcool d’abricot. Accessoirement, ils jouent au Loup-Garous de Thiercelieux le dimanche pour s’en remettre. (Voir aussi : Lags )

 

 


Imaginaire :

Étagère ou on range indifféremment tout le monde à côté de tout le monde afin de ne retrouver personne, sauf les auteurs de Blanche qui snoberaient l’univers s’ils avaient connaissance de son existence.

Ligue de l’Imaginaire :

Auteurs ayant clairement choisi le blé, les filles, la gloire, le rock, les pompes, et les cocktails. Accessoirement, ils jouent au Loup-Garous de Thiercelieux le dimanche pour s’en remettre. (Voir aussi : Sith)

Ligue d’Eux :

Auteurs ayant clairement choisi la mouise, la branlette, l’obscurité, Pump 19, le silence et l’écologie. Accessoirement, ils jouent au Loup-Garous de Thiercelieux le dimanche pour s’en remettre. (Voir aussi : Jedi )

 

Littérature (bis) : Personne  ne sait ce que c'est. (Voir aussi : style)

 


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Destination Univers strikes back VII : Laurent Genefort sans escale

Publié le par Jeanne-A Debats

Qui êtes-vous ?

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Laurent Genefort, auteur de SF et de fantasy né en 1968, avec quelques romans et nouvelles au compteur.

 

Et le space op’, pour vous, ça se mange ?

Sans modération. Même si, avec les années, je me suis éloigné de Star Wars pour lui préférer un space opera plus adulte – ou du moins adolescent !

 

Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

Les Dieux bruyants est née d’une autre nouvelle, La Bonne cause, parue dans l’antho Escales 2001 chez Fleuve Noir. L’action se situait sur la planète Garance et il y était question des pilas, l’espèce autochtone. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’y revenir, mais sans l’aspect “hard science” de la première nouvelle. J’avais une idée qui m’amusait : que le représentant de chacune des deux espèces en présence – un pila d’un côté, un humain de l’autre – considère l’autre comme un dieu. J’ai écrit cette nouvelle il y a environ deux ans, mais je l’ai laissée dormir. Finalement, je ne le regrette pas !

 

Vos projets, pour finir ??

Plusieurs projets déjà bouclés vont être publiés cette année : ma traduction du troisième volet de L’Odyssée du temps de Clarke et Baxter, chez Bragelonne, et les sagas de Cal de Ter et Gurvan de PJ Hérault, dont je suis directeur d’ouvrage respectivement chez Milady et Critic. Critic va d’ailleurs rééditer Les Peaux-épaisses, l’un de mes anciens space operas du Fleuve Noir, à la fin de l’année. Et Denoël compte rééditer une intégrale d’Omale en deux volumes, pour novembre. Concernant les inédits, le Bélial’ va éditer en mai prochain un court roman de fiction spéculative intitulé Points chauds, ainsi qu’un guide s’inscrivant dans le même univers, Aliens, mode d’emploi. Pour ce qui est de mes projets d’écriture, je viens juste de commencer un roman inédit de mon cycle d’Omale, et j’aimerais embrayer sur un autre roman de fiction spéculative auquel je réfléchis depuis plusieurs années, Le Parc humain.

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Petit Dictionnaire Troll de la SF Française : addenda

Publié le par Jeanne-A Debats

 

zombizounours

 

Expérience de pensée : ce qui arrive quand on laisse un schyzophrène traîner autour du panneau de contrôle de la Réalité générale (voir aussi : blanche) ou Restreinte (voir aussi : genre).

 

 

 

Fiction Spéculative : Slave Leïa Yourcenar cosplay de la SF lorsqu’elle va boire du champ au Café de Flore.

 

FS : SF vampire.

 

Jarry (Alfred) : cornes au cul de la FS

 

 

Réalité : Quelle réalité, Papa ?

 

Sci Fi : bouses immondes sfistes selon les uns, 99 pour cent de la SF (voir aussi : FS), selon JAD.

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Destination Univers strikes back VI : une lune pour Aurélie Ligier

Publié le par Jeanne-A Debats

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Qui êtes-vous ?


Je suis une jeune auteur* qui s’essaye aux genres de l’imaginaire depuis 2005. La période d’essai ayant été concluante, je pense continuer dans cette voie encore un peu.

J’ai commencé à écrire pour répondre à des appels à textes lorsque j’ai appris qu’ils existaient. Jusque-là, j’écrivais de manière solitaire, ça a été mon premier pas vers la publication.

J’ai eu la chance de voir l’un de mes deux premiers textes accepté, ce qui m’a encouragée à continuer. Par la suite, plusieurs de mes nouvelles ont été publiées en webzine, fanzines et quelques anthologies (Chez Parchemins et Traverses, Malpertuis et Dreampress notamment).

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Et le space op, pour vous, ça se mange ?


Mmmm. Le space op, c’est comme une boîte de chocolat…

J’ai découvert le genre avec des films comme Star wars bien sûr, mais aussi 2001 l’Odyssée de l’espace, Explorers et même Star Trek en Allemagne – et en allemand ! - durant un été. J’avoue que l’intrigue m’avait paru assez obscure, mon niveau d’allemand y est sans aucun doute pour beaucoup.

Je suis restée très marquée par le cinéma SF des années 80, avec des films pour enfants/ado comme DARYL, Short circuit et les grands films de Spielberg que tout le monde a vus dix fois.

La littérature SF, je m’y suis mise plus tard, avec Dan Simmons (dont je connais d’ailleurs davantage les nouvelles fantastiques), Jack Vance et plus récemment Peter Watts et Richard Morgan. Je lorgne aussi pas mal du côté des auteurs français et je pense me laisser tenter prochainement par Arnaud Duval (Les Pousse-Pierres) et Loïc Henry (Loar).

Bref, le space op, ça se mange et surtout ça se digère très bien.

Mais jusqu’à récemment, je n’en avais quasiment pas écrit. Une seule de mes nouvelles appartient vraiment au space op et traîne encore sur le net avec une faute d’orthographe honteuse.

Comme je suis plutôt omnivore, je mange aussi pas mal de fantasy et de fantastique et mes nouvelles publiées se rattachent davantage à ces deux genres. Je fais selon le moment et mes envies.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?


J’ai aimé le défi que représentait Destination Univers. Outre la chance d’être peut-être publiée aux côtés d’auteurs professionnels, le fait de travailler sur du space op m’a plu immédiatement.

J’étais dans une période très axée sur le fantastique et les zombies en particulier (c’est mon côté monomaniaque, je rattrape mon retard sur des thèmes que je connais peu et j’y vais à fond).

L’image de centaines de milliers de corps, pas tout à fait vivants ni morts, flottants dans l’espace, m’a d’abord effleurée.

Comme je commençais tout juste à refaire un peu de sport à l’époque, je suppose que c’est ce qui m’a poussée à inclure la course dans cette nouvelle.

J’avais donc l’idée en tête et je savais ce que je voulais faire de cette nouvelle. Quand je me suis aperçue qu’il ne me restait que cinq jours pour l’écrire, la faire bêta-lire et lire à mon tour (c’était le deal pour pouvoir soumettre), j’ai hésité à participer. Je suis contente d’avoir tenté le coup.

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Vos projets, pour finir ??


Beaucoup de corrections. Je corrige deux romans en parallèle en ce moment, un de science-fiction (avec un aspect fantastique) "Anthracite Park" et un de fantasy (un second tome).

Le premier tome de cette trilogie de fantasy « Le fils de Poséidon » est actuellement en recherche d’éditeur.

En parallèle, j’ai commencé mon cinquième roman « Renfields », du fantastique pur cette fois.

Après celui-ci j’ai encore pas mal de projets en carton, les idées ont tendance à venir plus vite que je n’écris.

 

Merci pour cette interview !

 

 

 

 

 

 

 

* Niet Gospodja^^

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Le Murmurant Paris 8

Publié le par Jeanne-A Debats

Entendu devant l'Hotel de Ville.

 


 

" -- Alors tu comprends quand elle changé brutalement son statut à 5 heures du matin, j'ai paniqué. J'ai appelé le SAMU"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La suicide request, dernier add on  Facebook ?

 

 

 

Publié dans Le Murmurant Paris

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Aphorisme 25

Publié le par Jeanne-A Debats

Il faut soit renoncer à parler avec le reste de l'humanité, soit cultiver un certain masochisme.

Personnellement, je suis bavarde.

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Sales Manies Rhétoriques 18

Publié le par Jeanne-A Debats

Vous êtes en indignation mode.

Contre ça, par exemple.

Ou ça.

Ou bien ça.

Ou encore ça.*

« ON »***vous répond d’une voix pincée :

 

« C’est beaucoup plus compliqué que ça.»

 

Traduction : « Tu es aussi simplette que ton humanisme, ma pauvre petite fille ! »

Faut avouer que 9/10 c’est un homme qui vous la balance celle-là et on peut être sûr que le monsieur trouve ses intérêts protégés tout ou partie d’une façon ou d’une autre par ce contre quoi vous vous indignez.

 

Répondre :

« Bien sûr. C’est pour ça que je t’explique »

Aller se resservir du champagne au buffet en lui transperçant le mocassin du talon aiguille au passage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Ou même ça.**

** Parfois ça.

*** Qui ose tout et que c’est même à ça qu’on le reconnaît.

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