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destination univers - la faq

Destination Univers strikes back VIII :

Publié le par Jeanne-A Debats

" Beam me up, Olivier Paquet ! "

 

 

Olivier-Paquet1.jpg"Beam me up, Olivier Paquet!"Qui êtes-vous ?

J’ai commencé à publier mon premier texte de science-fiction dans Galaxies en 1998 et il avait pour titre La Première Œuvre (Déjà, on pouvait déceler un certain goût pour la perversité dans ce choix). J’ai principalement publié des textes en revue plutôt qu’en anthologies, ce qui convenait à mon rythme de production. J’avoue apprécier la liberté qu’offre le support revue, et son aspect régulier, même si, au final, les textes sont moins visibles que les anthologies. En l’occurence, ma nouvelle pour Destination Univers est ma première parution en antho.


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Et le space op’, pour vous, ça se mange ?

Pour moi, le space op’ est associé à deux souvenirs très différents. Le premier est la vision de la série Albator en 1978 à la télé. Le ton très sombre, très mélancolique et la “glorieuse solitude de l’espace” m’ont tout de suite impressionné. Le space op’ est une sorte de quête d’absolu, un far-west puissance 100. L’autre souvenir est lié à une soirée à la montagne, en pleine nuit. Ce fut l’unique fois où j’ai vu autant d’étoiles en l’absence de pollution lumineuse, jusqu’à voir distinctement la voie lactée. En ville (et même à la campagne), c’est devenu impossible.
Du coup, le space op’ réunit pour moi ces deux dimensions, le défi individuel et humain, de gens capables de conquérir des planètes et des galaxies, et la sidération devant l’immensité offerte. Le space op’, en tant que genre, n’admet pas de tricheries ou d’évitement. Tout y est différent. Se laver, aimer, jouer, tout peut être décrit de manière surprenante si on le veut. En même temps, il s’agit d’un opéra, avec tout ce que cela implique de dramaturgie, de grands sentiments et de tragédies. La destruction d’un navire ou d’une station peuvent devenir des moments émouvants (voir par exemple le final de la série Babylon 5. J’aime cet aspect démesuré qui oblige à lâcher les amarres.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

Ce texte est une manière pour moi de mettre en scène l’émotion primordiale que j’ai ressentie en regardant les étoiles, ce saisissement. Je ne vais pas expliquer les raisons du choix d’une tonalité mongole au texte, parce que cela fait partie d’éléments disparates qu’on accumule et qu’on transforme. Francis Berthelot a une formule pour cela, que je trouve très juste, il parle de “coffre à jouets”. En revanche, une fois le texte écrit, je me suis rendu compte qu’il disait à quel point la conscience de l’espace transformait nos sociétés. Quand Galilée observe Jupiter avec une lunette, il dit qu’il existe un monde réel et concret, et pas seulement un décor mythologique. Plus rien ne sera comme avant.
La nouvelle traduit cette prise de conscience et tous les moyens utilisés pour y résister dans une culture archaïque.
Mais je crois aussi que cette nouvelle est surtout l’histoire d’Odval, la jeune mongole qui monte à cheval et tire à l’arc. C’est un personnage que j’ai découvert au fur et à mesure de l’écriture, et qui s’est imposé de lui-même. À un moment, Odval et Kushi galopent dans la nuit, la jeune femme se retourne pour demander si ça valait le coup de vivre parmi les étoiles, et elle lève un bras au ciel. Cette scène décrit à la perfection tout le caractère d’Odval, toute son énergie, et je me suis dit que je pouvais tomber amoureux d’une telle femme. Après, la situation fait qu’elle ne peut pas forcément obtenir ce qu’elle veut, mais j’espère que le lecteur aura compris de quelle trempe elle était.


 

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Vos projets, pour finir ??

  Le principal projet tourne autour de l’univers abordé dans la nouvelle, qui est celui du vaisseau, le Melkine. C’est un navire-université qui produit des individus étranges, des sortes d’aliens, dans un monde où les particularismes culturels sont institués, renforcés par des programmations neuronales. La nouvelle permet d’entrevoir les difficultés rencontrées par ces anciens élèves quand ils s’installent sur une planète : ils ne peuvent agir directement pour éliminer les injustices. Ce sont des héros sans armes et sans pouvoir, mais qui ont développé des capacités hors du commun pour se servir des conditionnements culturels afin de favoriser la nouveauté, la différence et l’inédit. Ils constituent une force lente, patiente, comme la mer vient éroder les falaises. Toute l’histoire du roman, qui est une trilogie, va montrer l’affrontement entre cette conception du changement et la version “dynamitage” proposée par un autre acteur qui n’est que suggéré par la nouvelle.
Ce qui est le projet essentiel autour du Melkine, c’est décrire une société galactique sur 30 ans, en voyant les évolutions à travers les héros, mais aussi sur chaque planète, chez les gens du commun qui finissent par être transformés par les actions des héros sans que l’on puisse forcément déceler un lien direct. Je n’ai pas seulement décrit la vie sur un navire spatial, mais je parle de la vie sur des dizaines de planètes, avec des particularismes : des gens capables de transmettre leurs émotions à travers de la peinture sortant de leurs doigts, ou des individus transformant des parties de leurs corps en pièces mécaniques façon machines à vapeur. Et le tout avec de grandes batailles spatiales, effets spéciaux à budget illimité.

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Destination Univers strikes back VII : Laurent Genefort sans escale

Publié le par Jeanne-A Debats

Qui êtes-vous ?

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Laurent Genefort, auteur de SF et de fantasy né en 1968, avec quelques romans et nouvelles au compteur.

 

Et le space op’, pour vous, ça se mange ?

Sans modération. Même si, avec les années, je me suis éloigné de Star Wars pour lui préférer un space opera plus adulte – ou du moins adolescent !

 

Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

Les Dieux bruyants est née d’une autre nouvelle, La Bonne cause, parue dans l’antho Escales 2001 chez Fleuve Noir. L’action se situait sur la planète Garance et il y était question des pilas, l’espèce autochtone. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’y revenir, mais sans l’aspect “hard science” de la première nouvelle. J’avais une idée qui m’amusait : que le représentant de chacune des deux espèces en présence – un pila d’un côté, un humain de l’autre – considère l’autre comme un dieu. J’ai écrit cette nouvelle il y a environ deux ans, mais je l’ai laissée dormir. Finalement, je ne le regrette pas !

 

Vos projets, pour finir ??

Plusieurs projets déjà bouclés vont être publiés cette année : ma traduction du troisième volet de L’Odyssée du temps de Clarke et Baxter, chez Bragelonne, et les sagas de Cal de Ter et Gurvan de PJ Hérault, dont je suis directeur d’ouvrage respectivement chez Milady et Critic. Critic va d’ailleurs rééditer Les Peaux-épaisses, l’un de mes anciens space operas du Fleuve Noir, à la fin de l’année. Et Denoël compte rééditer une intégrale d’Omale en deux volumes, pour novembre. Concernant les inédits, le Bélial’ va éditer en mai prochain un court roman de fiction spéculative intitulé Points chauds, ainsi qu’un guide s’inscrivant dans le même univers, Aliens, mode d’emploi. Pour ce qui est de mes projets d’écriture, je viens juste de commencer un roman inédit de mon cycle d’Omale, et j’aimerais embrayer sur un autre roman de fiction spéculative auquel je réfléchis depuis plusieurs années, Le Parc humain.

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Destination Univers strikes back VI : une lune pour Aurélie Ligier

Publié le par Jeanne-A Debats

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Qui êtes-vous ?


Je suis une jeune auteur* qui s’essaye aux genres de l’imaginaire depuis 2005. La période d’essai ayant été concluante, je pense continuer dans cette voie encore un peu.

J’ai commencé à écrire pour répondre à des appels à textes lorsque j’ai appris qu’ils existaient. Jusque-là, j’écrivais de manière solitaire, ça a été mon premier pas vers la publication.

J’ai eu la chance de voir l’un de mes deux premiers textes accepté, ce qui m’a encouragée à continuer. Par la suite, plusieurs de mes nouvelles ont été publiées en webzine, fanzines et quelques anthologies (Chez Parchemins et Traverses, Malpertuis et Dreampress notamment).

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Et le space op, pour vous, ça se mange ?


Mmmm. Le space op, c’est comme une boîte de chocolat…

J’ai découvert le genre avec des films comme Star wars bien sûr, mais aussi 2001 l’Odyssée de l’espace, Explorers et même Star Trek en Allemagne – et en allemand ! - durant un été. J’avoue que l’intrigue m’avait paru assez obscure, mon niveau d’allemand y est sans aucun doute pour beaucoup.

Je suis restée très marquée par le cinéma SF des années 80, avec des films pour enfants/ado comme DARYL, Short circuit et les grands films de Spielberg que tout le monde a vus dix fois.

La littérature SF, je m’y suis mise plus tard, avec Dan Simmons (dont je connais d’ailleurs davantage les nouvelles fantastiques), Jack Vance et plus récemment Peter Watts et Richard Morgan. Je lorgne aussi pas mal du côté des auteurs français et je pense me laisser tenter prochainement par Arnaud Duval (Les Pousse-Pierres) et Loïc Henry (Loar).

Bref, le space op, ça se mange et surtout ça se digère très bien.

Mais jusqu’à récemment, je n’en avais quasiment pas écrit. Une seule de mes nouvelles appartient vraiment au space op et traîne encore sur le net avec une faute d’orthographe honteuse.

Comme je suis plutôt omnivore, je mange aussi pas mal de fantasy et de fantastique et mes nouvelles publiées se rattachent davantage à ces deux genres. Je fais selon le moment et mes envies.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?


J’ai aimé le défi que représentait Destination Univers. Outre la chance d’être peut-être publiée aux côtés d’auteurs professionnels, le fait de travailler sur du space op m’a plu immédiatement.

J’étais dans une période très axée sur le fantastique et les zombies en particulier (c’est mon côté monomaniaque, je rattrape mon retard sur des thèmes que je connais peu et j’y vais à fond).

L’image de centaines de milliers de corps, pas tout à fait vivants ni morts, flottants dans l’espace, m’a d’abord effleurée.

Comme je commençais tout juste à refaire un peu de sport à l’époque, je suppose que c’est ce qui m’a poussée à inclure la course dans cette nouvelle.

J’avais donc l’idée en tête et je savais ce que je voulais faire de cette nouvelle. Quand je me suis aperçue qu’il ne me restait que cinq jours pour l’écrire, la faire bêta-lire et lire à mon tour (c’était le deal pour pouvoir soumettre), j’ai hésité à participer. Je suis contente d’avoir tenté le coup.

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Vos projets, pour finir ??


Beaucoup de corrections. Je corrige deux romans en parallèle en ce moment, un de science-fiction (avec un aspect fantastique) "Anthracite Park" et un de fantasy (un second tome).

Le premier tome de cette trilogie de fantasy « Le fils de Poséidon » est actuellement en recherche d’éditeur.

En parallèle, j’ai commencé mon cinquième roman « Renfields », du fantastique pur cette fois.

Après celui-ci j’ai encore pas mal de projets en carton, les idées ont tendance à venir plus vite que je n’écris.

 

Merci pour cette interview !

 

 

 

 

 

 

 

* Niet Gospodja^^

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Destination Univers strikes back V : Olivier Gechter, e-clones war.

Publié le par Jeanne-A Debats

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Qui êtes-vous ?

 

Ingénieur depuis 1997, auteur depuis 2001, je suis tombé dans la lecture vers cinq ans et dans la science-fiction vers douze ans. Depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par la littérature et l'histoire (la cuisine aussi, mais c'est une autre histoire). C'est donc assez naturellement qu'un jour, n'ayant rien à lire, je me suis mis à écrire. Autre grande passion : l'ironie et l'humour. J'essaye d'en mettre partout, jusque dans ma nouvelle de Destination Univers (si, si regardez bien, c'est du troisième degré).

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Et le space op, pour vous, ça se mange ?

 

Oui, à la petite cuillère, comme du caviar. Et comme en ce qui concerne le caviar, je suis difficile. Le produit est rare et il existe beaucoup d'œufs de lump. J'ai découvert la SF vers 12 ans, grâce au space opera et mes plus beaux moments de SF viennent de ce genre : Des milliards de tapis de cheveux, Hypérion, les Loups des Étoiles, l'Étoile des Gitans et tant d'autres.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

 

L'idée remonte à plusieurs années.J'avais essayé d'imaginer un scénario façon western, mais ne pouvant se dérouler que dans l'espace. Le "coup" devait bénéficier de la lenteur des transports spatiaux et de l'impossibilité d'envoyer des communications numériques plus vite que la lumière, ce qui a donné cette histoire de prime, qu'on retrouve dans le Gambit de Hunger. Évidemment, je n'ai pas eu le courage de me lancer dans l'aventure, à cette époque. Je visais un texte de deux cents pages environ, et je ne me sentais pas près pour relever le défi.

L'appel à textes Destination Univers a fait remonter l'histoire à la surface, mais avec un gros problème : comment faire entrer 200 pages dans 50000 caractères, espaces compris ? Mon premier jet n'était pas satisfaisant. Le deuxième non plus, et pas plus le troisième. Après trois heures de discussion avec un ami sans concession, la lumière est apparue : j'ai changé de personnage principal, adopté l'alternance de point de vue qu'on retrouve tout au long de la nouvelle. J'ai pratiquement tout réécrit en 1 semaine. Un accouchement dans la douleur et avec césarienne, mais j'étais assez content du résultat pour soumettre la nouvelle au comité de lecture. J'en avais tellement bavé que le fait d'être retenu a été une grande surprise. Et une grande joie !

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Vos projets, pour finir ??

 

Je viens de terminer un roman. La longue phase de démarchage des éditeurs commence. En fin d'année, début année suivante, mon recueil numérique, la Boîte de Schrödinger, va se matérialiser aux éditions Voy'[el]. J'ai aussi débuté une novella steampunk se déroulant à Paris en 1869. Peut-être un début de série, si tout va bien. Pour finir, je travaille aussi sur une bande dessinée, avec le dessinateur Ben Jurdic, sur le thème du harcèlement à l'école. Le traitement sera légèrement fantastique.

 

 

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Destination Univers strikes back III: Celia, fille d'Alien

Publié le par Jeanne-A Debats

 

 

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Qui êtes-vous ?

Célia Deiana, auteur* à ses heures perdues (et elles sont nombreuses), peu productive mais encore jeune. A trouvé sa meilleure drogue dans l’écriture (la bière arrive juste après), son meilleur hobby dans la collectionnite aigüe de DVD, son péché mignon dans le découpage minutieux et l’analyse post visionnage de moult films et séries télé. Et j’aime bien lire aussi.

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Et le space op, pour vous, ça se mange ?

 Avec une glace chocolat-vanille en vacances, devant la VHS pourrie de Star Wars, qui s’appelait encore la Guerre des Etoiles, garantie sans effets numériques. Ça a continué avec l’espace qui ne vous entend plus crier, les insectes géants rigolos et des grille-pains amateurs de robes fourreaux rouges. Niveau bouquin, calme plat, mais je suis une grande fan de Monsieur Vorkosigan, qui me fait bien rigoler, à l’instar d’un autre nain monstrueux de l’ennemi héréditaire de fantasy, un certain Tyrion.

Un jour, j’écrirai un épisode de Star Trek aussi. Dans la cantine du vaisseau parce que c’est plus drôle. 

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 Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

 Une opportunité, une manière d’exorciser un premier roman de space op mort dans l’œuf (il en reste des bouts, comme tout auteur, je les garde précieusement, au cas où) et puis le plaisir de se laisser aller. J’écrivais un roman à côté, passer à une nouvelle permettait d’ouvrir quelques robinets. C’est allé très vite, comme à chaque fois que le flow arrive. Heureusement, ça a été corrigé ensuite.

Et puis au détour d’une conversation téléphonique, le choc : redécouvrir son texte d’un nouvel œil, et se dite que oui, finalement, il roxe bien. Et je fais les néologismes que je veux.

Depuis la sortie du machin, des jolies surprises chez les lecteurs, et l’envie de leur en donner un peu plus, quitte à les décevoir. Ou pas.

Pour le thème, j’aime bien le fait de gueuler qu’on va mourir mais que de toute façon aucun pompier sauveteur en tenue de Bruce Willis ne viendra vous sauver. J’aime les gamins héritiers du Jim de l’Île au Trésor, et je pense à tous les Manou qui dansent avec les méduses, échoués de barques trop lourdes quelque part entre Gibraltar et la Corse. Même si la dimension politique n’a jamais été une priorité sur ce texte.

 

 

 

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Vos projets, pour finir ??

Rien qui se trouve entre les mains d’éditeurs. Du coup pas grand-chose à dire. J’écris. Je suis auteur. Voilà.

 

 

 

 

* hello Céliachoute!

tu es auteur avec un (e) partout ailleurs que sur mon blog :p ;)

(NDLD)

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Destination Univers strikes back II : Le retour d'Anthony Boulanger

Publié le par Jeanne-A Debats

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Qui êtes-vous ?

 

Je m'appelle Anthony Boulanger. Je suis âgé de 26 ans (au moment où je réponds à cette interview en tout cas !). J'ai commencé à écrire en 2005, avec un roman de fantasy, puis, suivant les conseils d'un auteur plus expérimenté, j'ai mis le pied au tout début 2007 dans le monde des appels à textes SFFF et ne l'ai pas quitté depuis.

J'ai publié pour la première fois dans le webzine des Songes du Crépuscule, de la science-fantasy, et j'ai eu la chance de travailler avec plusieurs autres équipes de web- et fanzines par la suite, jusqu'à ma première publication papier ("La Descente aux Enfers d'Orphée et Eurydice"  dans l'anthologie Les Héritiers d'Homère aux Éditions Argemmios).

Plusieurs de mes textes, tournant autour des thématiques écologiques et teintées de SFFF, sont réunis dans le recueil "Ecosystématique de fin de monde" aux Éditions Voy'[el].

J'écris principalement de la (science-)fantasy, même si le space-opera prend de plus en plus de place dans mes textes. Au niveau format, je suis plus dans les nouvelles et les micronouvelles. J'ai touché un peu à la poésie.

Et pour finir, hors écriture, je suis chercheur en sciences environnementales.

 

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Et le space-op, pour vous, ça se mange ?

 

Ça se dévore même, et à plusieurs sauces. Que ce soit par la littérature avec le cycle de Fondation d'Asimov ou H2G2 par exemple. Quand on me demande les œuvres de mon top 5, je cite systématiquement le cycle d'Ender d'orson Scott Card et surtout, Le Chant du Cosmos de Roland Wagner. C'est un livre que j'ai dû lire des dizaines de fois au bas mot, depuis que je l'ai trouvé plus jeune dans la bibliothèque de ma ville (et que je suis d'ailleurs en train de relire !).

Pour le cinéma / télé, je citerai sans hésiter Star Wars, Stargate (film et séries) et Firefly, et après, beaucoup trop de jeux vidéo pour parler de tous (mais citons au moins Starcraft et Dark Star One).

 

Au niveau des ambiances de space-op, je consomme de tout, du western qui ne se prend pas au sérieux, à des ambiances plus hard-SF.

 

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Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

 

Dans "Destination Univers", j'ai donc écrit "Évaporation et Sublimation".

Lorsque j'ai eu vent de l'appel à texte, j'étais en pleine rédaction d'un projet de cosmogonie qui part du principe que "tout est oiseau", et qui va du big-bang jusqu'à la formation des systèmes solaires et le développement de la vie sur plusieurs planètes. Ma nouvelle s'insère dans cet univers.

Je ne partais pas pour autant sans autre background que cette cosmogonie. C'est en effet un projet réfléchi depuis des années, et au sein duquel plusieurs nouvelles sont déjà écrites.

 

Pour "Évaporation", j'avais envie de voir plus loin que ces textes, de m'attaquer à des évènements plus grands que ceux que j'avais pu décrire jusque-là. C'est en particulier "les effets spéciaux illimités" qui ont été un bon déclencheur. Du coup, j'ai sorti l'artillerie lourde avec une sphère de Dyson, une galaxie colonisée, des étoiles qui volent et un ennemi hors-norme dans plusieurs sens du terme !

Il y avait un pari dans cette nouvelle par plusieurs côtés selon moi, à la fois par la structure du texte, plutôt déstructuré en vérité, mais également par les éléments cosmogoniques qui forment l'introduction de la nouvelle. Je parlais d'Ender plus haut, je me suis amusé à glisser une ou deux références également.

La rédaction à proprement parler s'est faite sans douleur. Les évènements et leur succession étaient clairement établis et les personnages ont tenu leur plan de vol !

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Vos projets, pour finir ?

 

Il y a pas mal de choses à venir ou en attente ! Aux Éditions Argemmios tout d'abord, un recueil de nouvelles "Phoenix, Alcyons et autres Oiseaux" est en cours de retravail avec Nathalie Dau, et sera suivi d'un cycle de romans de fantasy. Un mini-recueil d'enquêtes policières est en bonne voie d'édition numérique (plus d'infos dans les jours à venir).

J'ai également un roman de dark-fantasy sous le coude, en recherche d'éditeur après un cycle CoCyclics, et qui s'intitule "Les Reflets d'Earanë".

 

 

 

Anthony Boulanger.

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Destination Univers strikes back : Thomas Geha

Publié le par Jeanne-A Debats

 

L'anthologie Destination Univers que nous avons dirigée , Jean-Claude Dunyach et moi-même, pour les Éditions Griffe d'Encre, semble décoller sous une bonne étoile.

Ce qui est la moindre des choses quand on parle de Space Opera.

À propos de Space Opera, il nous a paru amusant, maintenant que nous croisons dans les dimensions floues de l'hyperespace interfestivalier de demander à chacun de nos pilotes ce qu'il en pensait et de quelle dimension parallèle il avait tiré sa nouvelle.


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C'est Thomas Geha qui ouvre le feu.

 

 

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Qui êtes-vous ?

 

Je suis l'homme invisible. Il y avait un panneau qui le prouvait au festival de Bagneux*.

Bon, plus sérieusement, Thomas Geha, donc. Mon pseudo le plus connu semble être Xavier Dollo (Il dirigerait plus ou moins les éditions Ad Astra****). J'écris de tout, des romans, des nouvelles, parfois même des essais (Postface pour Verlanger, article de fond sur Kristine K. Rusch par exemple.).

J'ai débuté en 1994 dans un fanzine qui s'appelait Dragon & Microchips, je n'ai plus arrêté ensuite jusqu'à la parution en 2005 de mon premier roman chez Rivière Blanche : A comme Alone. Lequel a été un joli petit succès puisque, malgré le manque de diffusion de la collection, il s'en est écoulé 800. C'est là que j'ai sérieusement songé à continuer dans le roman. Sont venus ensuite la suite de ce post-apo, puis deux romans de fantasy (Le Sabre de Sang), puis un space-opera, La Guerre des chiffonneurs, roman auquel est rattaché Les Tiges, ma nouvelle dans Destination Univers. Je viens de sortir, aux éditions Critic, mon premier recueil de nouvelles, Les Créateurs. Plus axé fantastique et , euh, bizarre, que  SF.

 

 

 

Et le space op, pour vous, ça se mange ?

 

Le Space-Opera, miam, bien-sûr que ça se mange ! J'ai même été gavé comme une oie de cette littérature très particulière et très chère à mon coeur de lecteur. Pour moi, le space-opera est le versant à la fois le plus populaire et le plus aventureux de la SF, et celui qui permet toutes les libertés. Comme le fut le western à une époque.

D'ailleurs, aux US, dans les années 50 pas mal d'auteurs (dont le fameux ou fumeux Ron Hubbard) écrivaient du western. Je crois que c'est de cette tradition que vient une série comme Firefly (Joss Whedon), d'ailleurs. Le space-op s'est peu à peu intéressé à la science, aussi, ce qui fait que ce genre de récit s'est complètement diversifié et a trouvé une multiplicité de tons et d'approche, ce qui le rend si passionnant, et si important pour la SF.

Du coup, j'ai été nourri, comme je le disais, jusqu'à la gueule d'auteurs comme Jack Williamson (Frères de démons, frères de dieux), Doc Smith (Fulgur), Edmond Hamilton (Les loups des étoiles), Harry Harrisson (Deathworld), Jack Vance (La Geste des Princes Démons) (my best ever), Isaac Asimov (Fondation), Larry Niven (Un monde hors du temps), Poul Anderson (Flandry), Carolyn J. Cherryh (Forteresse des étoiles), O.S Card (Ender), Peter Hamilton (Pandore), Banks (la Culture). Pour les frenchies, je citerais notamment Jimmy Guieu (les inénarrables Blade & Baker), Michel Jeury (Aux étoiles du destin), Laurent Genefort (tout, ou presque), Serge Lehman (Aucune étoile aussi lointaine), Roland C. Wagner (Le Chant du cosmos), Stefan Wul (Terminus 1), et Julia Verlanger (La Jungle de pierre).

Si je cite tous ces noms (et il en manque plein), ce n'est pas pour endormir le lecteur, mais plutôt pour montrer, schématiquement, les façons d'aborder le space-opera qui m'ont marquées. De Jimmy Guieu à Iain M. Banks, il y a comme un gouffre. Pourtant, j'ai pris du plaisir avec les deux, ce qui fait qu'en tant qu'écrivain, si j'écris du space-op, je ne rejette aucune facette. J'aime toutes les formes du space-opera.

 

 

 

Votre nouvelle, sa genèse, sa vie, votre œuvre ?

 

Eh bien sa genèse vient du constat que j'écrivais déjà, quand tu m'as demandé une nouvelle pour Destination Univers, une nouvelle de space-opera (titre : Embrasse-moi, Zlata). Je me suis dit que ça tombait pile-poil et j'allais pouvoir te la fourguer ! Mais, très vite, je me suis rendu compte que ça n'allait pas aller : la nouvelle en cours (Toujours pas finie à ce jour, elle est compliquée à écrire.) parlait en grande majorité de Zora la rousse. Tout se déroulait sur Terre sur les bords de l'Adriatique. Bref, cette nouvelle s'insère dans le même univers que les Tiges mais ne correspondait pas vraiment à l'appel - surtout l'appel des étoiles, de l'espace. Elle aurait été refusée. Du coup, je me suis dit que j'allais décrire l'étape suivante. Celle où l'humanité, ou ce qu'il en reste, se retrouve coincée sur une station spatiale faite de bric et de broc, à servir de chair à canon pour une race extraterrestre un peu particulière puisqu'elle est végétale (Les Tiges, donc). Donc, en fait, j'aimerais bien faire un recueil, un fix-up, dans cet univers qui décrit le crépuscule de l'humanité et, pourquoi pas, sa renaissance, d'une certaine façon. Mais bon, je ne vois personne pour pour publier ça (les nouvelles...).

Ensuite, pour Les Tiges, j'ai dû (Oui, ce verbe est désagréable.) compulser pas mal de manuels de bio, pour vérifier que mon idée était compatible avec une fiction. Bizarrement, j'ai trouvé plus ludique, au final, d'explorer pendant plusieurs jours Wikipédia qui, comme chacun sait, est une sorte de tonneau des Danaïdes. Mais ce système permet de tomber sur des concepts, des idées qui, finalement, finissent par se rejoindre et former l'aspect conjectural de votre texte. C'est ce qui s'est passé avec les Tiges. Au final, il ne reste pas forcément grand-chose de ces journées de recherches, mais elles ont largement servies pour la cohérence de mon univers et de mon intrigue.

 

 

 

 

 

Vos projets, pour finir ?

 

J'ai un court roman de weird-lit (tout le monde invente des termes, pourquoi pas moi?!) en lecture chez un éditeur (on croise les doigts). Sinon, je viens de sortir, comme je le disais, un recueil de nouvelles chez Critic, qui tourne autour de la notion de création. En ce moment, j'essaie d'écrire un nouveau roman de fantasy, bien avancé cela dit, qui devrait paraître en fin d'année. Puis je m'attaque au polar. J'ai une idée qui traîne dans un coin de mon cerveau depuis au moins cinq ans. J'aime bien changer de genre. Et puis j'ai des envies/projets de collaboration avec Anne Fakhouri et Danielle Martinigol (un jour quoi !).

 

 

 

 

 

 

Thomas Geha.

 

 

 

 

 

 

 

* Pas tant que ça la preuve, ci-dessus **

** Ouais  vous croyiez que ce serait possible un article NdBdP free ?***

*** Dans vos rêves !

**** Plutôt moins : et mon fichier, Dudule ?

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5.4.3.2.1... Ignition !

Publié le par Jeanne-A Debats

 

 

Journal de bord du capitaine :

coefficient espace temps 19102011. 7


Le croiseur Univers est prèt à partir.

Les membres d'équipage Boulanger, Deiana, Gechter, Geha, Genefort, Fakhouri, Ligier et Paquet ont pris place sur la passerelle de commandement tandis que les IA embarquées Debats et Dunyach calculent les derniers paramètres du bond PRL.*

 Le décollage est imminent, attachez vos ceintures !



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Nous approcherons l'orbite de la planète Bagneux d'ici trois mois avec une escale  de ravitaillement dans le système de Nantes où nous établirons le Premier Contact avec les ambassadeurs des Batraciens, ces délicieux petits hommes et petites femmes vertes sans qui rien n'aurait été possible.

Rendez-vous donc au Bar de madame Spock, le jeudi 10.11 à 18h30.

 

Bienvenue à bord !

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Destination Univers : premiers débarquements

Publié le par Jeanne-A Debats

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Dans quelques minutes je vais commencer une salve de refus. Les raisons de ces refus seront disponibles d'ici un mois, pas avant, trop de travail encore nous attend pour que nous puissions nous lancer dans les copier-collés explicatifs. Noubliez pas toutefois de signaler en réponse que vous les désirez, si c'est le cas. 

 


En outre la sélection n'est pas terminée, si vous ne recevez rien d'ici demain c'est que votre travail est encore en examen. Quoi qu'il en soit nous vous remercions de votre travail et de votre implication, ce fut une joie de travailler avec vous.


Jeanne.

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Passée cette limite, votre ticket n’est plus valable.

Publié le par Jeanne-A Debats

 

 

 

bagneux2012bL’Appel à Textes pour Destination Univers se termine dans deux jours, avis aux retardataires !!


 Le comité de lecture a déjà commencé à plancher sur certaines nouvelles dont nous connaissons à peu près le destin, oui ou non, mais pas avec certitude. (Sauf apparition éventuelle d’un génie absolu, et encore).

Nous avons reçu environ une vingtaine de textes ce qui n’est pas énorme sauf que compte tenu de la relativité restreinte de l’Appel à Textes ce n’est pas étonnant non plus, à la limite c’est même un nombre respectable.

Donc patience, espoir, tout n’est pas joué.


À vue de nez, très peu d’entre eux étaient hors sujet ou ne tenaient pas compte des paramètres du thème.


Alors, je dis bravo à tous et merci.


L’avis définitif du comité de lecture devrait se faire jour aux alentours du 15 septembre.

Les lettres de refus partiront en premier, ne comportant qu’une phrase lapidaire et sans ambiguïté, celle-ci :


« Nous avons le regret de vous faire savoir que votre texte n’a pas été retenu dans le cadre de l’appel à textes Destination Univers, au plaisir toutefois de vous lire ailleurs et demain, keep watching sky, J-A&J-C. ».


Nous ne pensons pas, moi en tout cas, qu’en faire des tartines sur un sujet pénible est une bonne solution. Je préfère faire ça net, sans bavure et que la victime souffre le moins longtemps possible.

N’y voyez donc pas un mépris pour votre travail.

Juste « C’est un boulot désagréable, mais il faut bien que quelqu’un s’en charge. ».


Lorsque toutes les réponses auront été envoyées, ceux qui en feront la demande pourront avoir accès aux avis du comité de lecture ayant motivé la non-acceptation.

Sachez cependant que :


a) ces avis seront  anonymes.


b) ces avis seront  non édulcorés, je n’ai pas le temps de faire mieux que vous les copier-coller, j’ai une vie et de toute façon je pense que l’aspartame est mauvais pour la santé. Ne perdez jamais de vue qu’ils n’ont jamais été conçus pour vexer quelqu'un, mais comme outil de travail entre nous et que DONC LE REFUSÉ ne le sera pas méchamment malgré le ton parfois ironique qu’auront pu prendre certains membres du comité.


c) ces avis seront indiscutables. Inutile de nous faire part de votre sentiment d’injustice (même si vous avez raison) (surtout si vous vous avez raison) de toute façon, tout refusé le ressent comme ça; ceux d’entre vous qui n’ont jamais essuyé de refus ou tenté leur chance ne s’en trouvent pas découragés, s'il vous plaît. Vous commencez à être des grands et les grands, ça sait entendre un non sans se rouler par terre.

Éventuellement, et sans préjuger de la réponse des membres du comité, vous pourrez demander cependant des précisions que je relaierai.


Voilà, ces précautions ayant été prises, je terminerais en vous remerciant à nouveau tous pour l’intérêt et le travail que vous avez investi dans l’aventure avec nous, que vous soyez sélectionnés ou non.


N’oubliez pas que quoiqu’il arrive on n’écrit jamais pour rien et que la récompense d’un travail bien fait, c’est… ?


Encore plus de travail !!*

 

 

 

 

 

 

 

 

* C'est infect comme phrase, oui je sais. Mes élèves me haïssent quand je la leur sors de mon chapeau.

 

 

 

 

 

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